A quoi servent les algues récoltées sur nos côtes ?

Postée le 30 juillet 2014 par Maud

Une réponse de Caroline, des Petits Débrouillards

Les algues récoltées sur les côtes bretonnes ont plusieurs usages.
On trouve des algues alimentaires, telles que la laitue de mer, le nori, la dulse qui sont cultivées ou la wakamé qui est une algue sauvage. Ces algues sont utilisées dans de nombreuses recettes sous forme fraîche ou déshydratée. On peut également utiliser des composés de ces algues comme gélifiant pour les flans ou les bonbons (on connait par exemple l’agar agar).

D’autres algues comme certaines laminaires et algues brunes, et surtout leurs composés, sont utilisés dans les produits cosmétiques et parapharmaceutiques (crèmes hydratantes, savon, dentifrice).

La recherche en médecine s’intéresse également aux algues, qui représentent une source de molécules aux nombreuses propriétés, que ce soit comme excipients (sirops, enrobage des pilules et dragées) ou en tant principe actif.

Les algues ramassées sur les plages sont actuellement traitées par l’épandage des algues fraîches sur les parcelles agricoles, ce qui permet de rééquilibrer le pH du sol. D’autres utilisations existent du côté de l’industrie : il existe par exemple un procédé de transformation des algues vertes en papier, ou la fabrication de plastique à base d’algue.

Et un complément de réponse, par Maria

Ce sont principalement les polysaccharides (sucres complexes) qui constituent la paroi des algues qui sont actuellement valorisés au niveau industriel.

Chez les algues brunes, ce sont les alginates, chez les algues rouge, le carraghénane et l’agar-agar, et chez les vertes depuis peu, les ulvanes.

80% de la production de ces polysaccharides dans le monde est utilisée par les industries agroalimentaires (épaississants, gélifiants, stabilisants) et textiles (stabilisation des colorants et imperméabilisation).

Un rapport de 2014 sur la consommation des algues alimentaires en France a été publié dans le cadre du projet IDEALG
http://halieutique.agrocampus-ouest.fr/pdf/4618.pdf